Mes yeux excités ne sont pas dirigés vers toi,

Ça faisait quelques semaines seulement qu’on se fréquentait quand elle dû quitter travailler vers Ottawa, on se voyait le weekend.

Durant le première semaine je lui envoyai une photo sexy de moi qui l’alluma, mais elle la regarda durant sa pause au travail et son boss interpréta ses yeux brillants comme un éveil pour lui.

Parce que les yeux sont un miroir de l’âme et qu’on se réfléchit constamment mutuellement, il est aisé de faire cette erreur et de penser que s’adresse à soi ce qui ne nous appartient pas.

J’avais fumé en masse de marijuana et mes yeux deviennent alors petit, brillants, certaines femmes le qualifie d’intimidant, parce qu’on peut sentir le feu dans mes yeux.

En rentrant m’acheter une tarte aux pacanes, je souris à un client à l’entrée, je réalisai plus tard qu’il resta là à me regarder le temps de ma razzia de junk food, classique d’un trip de bouffe post-pot.

Juste avant de payer je remarquai qu’il me regardait encore, je me demandais c’était quoi ce regard, je me disais que j’avais déjà vu ce regard, ah oui, il est excité par moi, et je le détournai.

Plus tard je le reconnu et il semblait être en couple avec un homme.

Ça m’est arrivé une deuxième fois avec un homosexuel, un ami de mon oncle, la veille j’avais parlé avec mon autre oncle, le conjoint de mon oncle biologique, mon oncle par alliance, d’un événement dont je mettrai éventuellement le lien ici :

J’étais en amour avec la ville, je me sentais tellement bien à Londres, mais l’ami de mes oncles fût encore une fois convaincu que cet extase qu’on pouvait voir dans mon regard était du désir pour lui ce qui mena même à un froid avec mon oncle biologique qui insista un peu trop à mon goût qu’un jour je sortirais du garderobe.

Ces trois anecdotes pointent vers une même vérité, qu’on ne peut pas assumer que le regard de l’autre nous est nécessairement dirigé, l’état interne d’une personne se traduit effectivement beaucoup par les yeux, mais ce qui se passe à l’intérieur de l’autre n’est pas nécessairement à propos de nous simplement parce que nous nous voyons en l’autre.