Ma maladie mentale.

Ma maladie mentale, le trouble de la personnalité paranoïaque, est essentiellement un trouble de la perte de confiance.

Je remarque vraiment bien maintenant les moments où je perds confiance en une personne et comment la pente du pardon est difficilement remontable.

Ça m'a beaucoup fait réfléchir à ce que j'aie toujours considéré comme la plus grande leçon philosophique de Jésus, le pardon, ou mieux dit, œil pour œil rendra le monde aveugle.

J'ai remarqué en moi une tendance à refouler une forme de violence réactive qui ressemble à tendre l'autre joue, donner une autre chance, parce que comme on l'a établi plus haut, je perds confiance facilement en les gens.

Alors je me suis mis à considérer les autres attributs divins, comme mettons la volonté ou l'intelligence, et ça m'a poussé à de profondes réflexions sur ce qu'on peut subir naturellement et jusqu'où on peut transcender notre animalité.

N'importe quelle vie va réagir, on pourrait même dire n'importe quelle matière quand elle se fait écraser va donner une force égale et opposée.

Mais quand la vie se fait écraser dans une bande de Gaza, qu'on y contrôle son accès à l'eau, à l'électricité, au gaz, qu'on la bombarde tout en la traitant de barbare, quel espèce d'imbécile pense qu'il y ait une quelconque chance pour la paix?

Les gens se cachent derrière leur trauma passé pour justifier leur agression mais ne voient jamais en l'autre la même condition.

Je ne suis pas un psychopathe ni un narcissique, je vois l'autre, mais je ne fais pas confiance en sa capacité à baisser l'arme, c'est pourquoi je préfère le bouclier.

Mais ceux qui prétendent tendre l'autre joue tout en bombardant, je vomi leur hypocrisie.