la non-homophobie de l'amour est dans la pré


de l'importation des problèmes qui ne sont pas les nôtres

En écoutant l'amour est dans le pré, en particulier la saison avec le premier agriculteur homosexuel, Alex, une discussion vers la fin de la saison, durant la récapitulation, entre l'animatrice homosexuelle aussi et cet agriculteur, un échange en particulier m'a frappé où Katherine Levac dit que son équipe et elle n'ont pas trouvé un seul commentaire homophobe sur sa participation, ce qu'il confirme aussi, n'avoir reçu aucun commentaire homophobe.

Je ne dis pas que ça démontre qu'il n'y a plus d'homophobie au Québec, mais que le phénomène est tellement marginal que même dans des milieux très traditionnels comme l'agriculture ou encore dans des phénomènes très populaires comme les télé-réalités, qu'on peut avoir un exemple concret où il n'y a pas une seule personne qui a pris le temps d'écrire qu'on trouvait ça déplacé de voir un homosexuel agriculteur en recherche d'amour à la tv.

Ça m'a fait réfléchir sur des phénomènes comme Twitter où l'effet peut sembler inverse, tu vas sous une publication et c'est inondé de commentaires homophobes, par exemple, qui donne l'impression que la majorité des québécois le sont, ou transphobes, contre les drags, etc.

Je ne dis qu'on ne peut pas avoir de débats sur certaines nuances à apporter sur les lois encadrant les genres, pour ne prendre que cet exemple, mais le côté haine de la chose semble être très marginal.

Je me suis donc intéressé à comment fonctionnait ces individus qui propagent autant de haines et j'ai remarqué, par exemple sur Twitter, que c'était souvent les mêmes individus qui semblent travailler de concert, en creusant un peu plus, en allant jusqu'à infiltrer leurs chaînes Telegram, j'ai vu qu'ils pouvaient se partager une publication sur X (anciennement Twitter) et se dire le mot, par exemple "allons tous lui dire comment c'est ridicule qu'un drag enseigne à nos enfants" ce qui donne l'impression d'une discrimination généralisée.

Mais si on se dit que ce sont toujours les mêmes 40 personnes qui se synchronisent pour déferler leur haine hâtivement sous une publication et ainsi donner l'impression que la majorité pense ainsi, 40 personnes sur 8 millions c'est 0,000005% des gens; on a peut-être moins un problème homophobique qu'on pense, même si au final une étude plus poussée ramenait ça à 2%, des extrêmes y va toujours en avoir, n'empêche que plus de 95% de la population n'aurait pas de tels préjugés et que si c'est correct de sensibiliser, on peut peut-être aussi continuer d'évoluer et cesser de penser qu'on est aussi attardés que certains États de nos voisins du sud.